On 3-4 May in Nairobi, Kenya, MSF gathered staff from our projects with experts from academia, clinical practice and the non-governmental sector to consider key issues in humanitarian paediatrics. These included:
Vaccination and vaccine-preventable diseases: Amid post-Covid-19 global setbacks in child vaccination coverage, sessions spotlighted recent increases in vaccine-preventable disease outbreaks, potential new vaccination strategies and emergency responses, and MSF’s role in vaccine advocacy and catch-up campaigns.
Nutrition: Talks covered the nexus of nutrition with other key conference topics, the latest malnutrition guidance and tools, and MSF’s priorities in nutritional care.
Paediatric HIV: With half of all HIV-positive children globally not receiving antiretroviral therapy, presenters reviewed the latest paediatric testing/treatment recommendations and discussed barriers and potential solutions to implementation, nutritional challenges in children with HIV, and systems strengthening for preventing and monitoring paediatric HIV.
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BACKGROUND AND OBJECTIVES Le Centre de Sante de Référence de Douentza fait face à des nombreux défis des soins néonataux exacerbés par le contexte d’accès très limités. Plusieurs initiatives ont été envisagées notamment le support continu du Pédiatre, analyses des causes des décès et définition des plans d’action, formation au lit des malades. Pour accéder et accompagner le personnel soignant, une formation virtuelle intersectionnelle des soins néonataux a été réalisée pendant 2,5 mois pour une équipe de 7 staffs (infirmières et médecins). Le partage de cette expérience a comme objectif de montrer les bonnes pratiques possibles dans ces contextes. CASE DESCRIPTION Après cette formation virtuelle interactive, l’équipe a pris l’initiative d’identifier les grands défis à relever pour améliorer les soins néonataux à travers une évaluation approfondie (arbre à problèmes) des pratiques de soins dans le projet. La collecte d’informations comprenait des observations sur place à travers des entretiens avec le personnel de santé et avec des accompagnants, des dossiers des patients ainsi que les audits de décès. Définition et implémentation du plan d’amélioration qui a permis : • Réorganisation de la salle de néonatologie en fonction du degré d’urgence : rouge, orange, vert, zone de réanimation. • Meilleure acceptance en interne et sensibilisation sur les soins de la mère kangourou et zéro séparation. • Mise en place et maitrise du protocole de prise en charge (PEC) et de la réanimation néonatale. • Consensus et adoption des critères de PEC (admissions, référence, soins palliatifs). • Travail en amont avec l’équipe de la Promotion de santé et engagement communautaire pour le recours précoce aux soins.
CONCLUSIONS La formation virtuelle a permis non seulement d’interagir, d’acquérir des nouvelles connaissances mais aussi l ́analyse et détection des causes profondes du problème, proposer des interventions ciblées à court et moyen terme ; définir le chronogramme d’implémentation ainsi que les indicateurs de suivi. Des changements perceptibles sont opérés et continueront pour des soins néonataux appropriés.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Les épidémies de maladies évitables par la vaccination sont récurrentes en Guinée. En 2020, Matoto a enregistré 86% des cas de rougeole rapportés à Conakry. Cette étude avait pour objectif d’évaluer les occasions manquées de vaccination chez les enfants de 0-59 mois.
METHODES
Il s’agissait d’une étude transversale par entretien de sortie dans quatre établissements de santé (ES) de Matoto (Bernay Fotoba, Saint Gabriel, Tombolia, Dabompa) du 11-19 avril 2023. A été considéré comme OMV, tout enfant qui n'avait pas reçu les vaccins indiqués à l’issue de sa visite même s'il avait dépassé l'âge recommandé pour les recevoir selon la politique du pays.
Un échantillon de convenance par défaut a été utilisé avec au minimum, 100 enfants sélectionnés (50 âgés de 0-23 mois et 50 âgés de 24-59 mois) dans chaque ES. Les données ont été recueillies à l'aide d’un questionnaire anonyme standardisé MSF puis saisies dans une base de données Excel développé par MSF où les indicateurs ont été calculés automatiquement. Cette évaluation a reçu les approbations du comité national d’éthique et du comité d’éthique de MSF.
RESULTATS
Sur 357 enfants (0-23 mois=182 ; 24-59 mois=175) éligibles pour une vaccination, 300 ont présenté une OMV soit une prévalence des OMV de 84% (300/357). Parmi les enfants avec OMV, 53% (159/300) avait 24-59 mois. Ceux de 0-23 mois, cible du PEV, représentaient 47% (141/300). Le vaccin antirougeoleux (56%) et le vaccin antipoliomyélitique oral (50%) ont été les plus manqués. Nous notons que 41% (124/300) des enfants avec OMV étaient présents dans ces ES pour une vaccination. Le manque d’information (47%) et les ruptures de vaccins (38%) étaient les principales raisons invoquées par les participants pour justifier les OMV.
CONCLUSIONS
Nos résultats montrent la nécessité d’intégrer l’évaluation des OMV dans le système de santé en tant que processus de routine et d’assurer un approvisionnement constant et suffisant en vaccins et matériel de vaccination.