BACKGROUND
In 2019–2020, preventative Oral Cholera Vaccine campaigns were conducted in 24/32 non-contiguous health areas of Goma, DR Congo. In August 2022, we measured coverage and factors potentially influencing success of the delivery strategy.
METHODS
We used random geo-sampled stratified cluster survey to estimate OCV coverage and assess population movement, diarrhea history, and reasons for non-vaccination.
RESULTS
603 households were visited. Coverage with at least one dose was 46.4 % (95 %CI: 41.8–51.0), and 50.1 % (95 %CI: 45.4–54.8) in areas targeted by vaccination compared to 26.3 % (95 %CI: 19.2–34.9) in non-targeted areas. Additionally, 7.0 % of participants reported moving from outside Goma since 2019, and 5.4 % reported history of severe diarrhea. Absence and unawareness were the main reasons for non-vaccination.
CONCLUSION
Results suggest that targeting non-contiguous urban areas had a coverage-diluting effect. Targeting entire geographically contiguous areas, adapted distribution, and regular catch-up campaigns are operational recommendations to reach higher coverages arising from the study.
En 2015, Médecins Sans Frontières a ouvert un Centre de Traumatologie Arche Kigobe à Bujumbura, Burundi, pour prise en charge des victimes des violences, et a élargi en 2016 les critères d’admission aux brûlures, sans unité spécialisé pour leur prise en charge.
OBJECTIF
Etudier les facteurs associés à une issue défavorable (décès, référés, et sortis contre avis médical), chez les brûlés hospitalisés dans ce centre.
MÉTHODE
Ceci est étude descriptive et analytique rétrospective des patients brûlés hospitalisés
RÉSULTATS
De 2016 à 2020, 477 patients ont été hospitalisés au Centre pour brûlure, dont 301 (63%) avaient moins de 5 ans, 169 (35%) étaient de sexe féminin, et 48 (10%) avaient une issue défavorable. L’anémie (OR 11 ; IC 95% 2,7–48), l’infection (OR 11 ; IC 95% 5,7–22), et l’inhalation de fumée (OR 28 ; IC 95% 7–111), étaient parmi les principaux facteurs associés à une issue défavorable.
CONCLUSION
Même dans les contextes à ressources limitées, pour minimiser les issues défavorables liés à l’inhalation et l’infection chez les brûlés, un circuit d’isolement septique, la formation, un service de bactériologie, et les appareils de ventilation en pression positive continue pourraient être mis en place.
Dans un pays d’Afrique émaillé de violences de guerre, Médecins Sans Frontières appui deux hôpitaux régionaux de références, pour répondre aux urgences incluant le traitement des traumatismes par arme-à-feu. Il facilite l’accès aux soins et références qui sont régulièrement entravés pour des raisons non médicales.
OBJECTIF
Déterminer les facteurs influençant l’issue défavorable des cas référés pour traumatisme par arme-à-feu (décembre 2020–novembre 2021).
TYPE D’ÉTUDE
Ceci est une étude transversale utilisant des données collectées de routine.
RÉSULTATS
Au total, 381 patients, victimes de traumatisme par arme-à-feu étaient admis avec une moyenne d’âge de 29 ans ; 28,3% étaient des lésions des gravités sévères dont les lésions thoraco-abdominale et les fractures. La mortalité était 4,9% et les sortis contre-avis médical 7,9%. Les patients d’affiliation force irrégulière représentaient 45,4%, et avaient deux sur trois fois une référence non-aboutie pour des raisons non-médicales. Les patients avec des lésions sévères au triage : l’affiliation, force irrégulière et armée régulière avaient respectivement 2 (P < 0,01), 5,9 (P < 0,01) et 8,1 (P < 0,01) fois plus de risque d’avoir une issue défavorable.
CONCLUSION
Les cas graves causés par des blessures par arme-à-feu risquaient d’avoir plus d’une issue défavorable. Ceci était amplifié pour ceux d’une certaine affiliation, qui se voyaient plus souvent refuser l’accès aux soins de référence supérieur plutôt basé sur des raisons sociopolitiques que sur des raisons médicales.
Une unité soutenue par Médecins Sans Frontières (MSF) qui prend en charge les patients avec un VIH avancé à l’Hôpital National de Donka, Conakry, Guinée.
OBJECTIF
Déterminer les facteurs liés à la survenue du décès chez les patients hospitalisés dans l’unité entre 2017 et 2021.
SCHÉMA
Ceci est une analyse rétrospective de données de routine des patients hospitalisés pour le VIH avancé.
RÉSULTATS
Au total, 3,718 patients étaient inclus, d’âge médian de 40 ans (IQR 33–51), dont 2,241 (60,3%) femmes. Le taux de moyen de décès était de 33,6% (n = 1,240). Il était passé de 40% en 2017 à 29% en 2021, sans être statistiquement significatif. La période la plus à risque de décès était les 25 premiers jours d’hospitalisation. Chez ces patients décédés, la TB (43,8%) et la toxoplasmose (11,4%) étaient les diagnostics les plus fréquents. Après analyse multivariée par régression de Cox, les facteurs associés au décès étaient un âge compris entre 25–49 ans (hazard ratio ajusté [HRa] 1,60 ; P = 0,002) ou 50 ans (HRa 1,80 ; P < 0,001), la présence de signes respiratoires (HRa 1,23 ;
P = 0,001) ou abdominaux (HRa 1,26 ; P < 0,001) et une réadmission (HRa 0,54 ; P < 0,001).
CONCLUSION
Les patients âgés de 25–49 ans, ou plus, ou présentant des signes respiratoires ou abdominaux requièrent une surveillance accrue car ils sont les plus à risque de décéder de la maladie, surtout pendant les 25 premiers jours d’hospitalisation.
Breastfeeding (BF) should be protected, promoted, and supported for all infants in humanitarian settings. The re-establishment of exclusive BF is also a central part of the management of acutely malnourished infants under 6 months (<6 m). Médecins Sans Frontières (MSF) runs a nutrition project in Maiduguri, a protracted emergency setting in North-East Nigeria. This study aimed to explore caregivers' (CGs) and health workers' (HWs) perceptions of BF practice, promotion, and support among CGs with infants <6 m in this setting.
METHODS
We conducted a qualitative study using in-depth interviews and focus group discussions combined with non-participant observations. Participants included CGs of young infants enrolled in MSF nutritional programs or who attended health promotion activities in a displacement camp. MSF HWs were involved at different levels in BF promotion and support. Data were collected involving a local translator and analyzed using reflexive thematic analysis directly from audio recordings.
RESULTS
Participants described how feeding practices are shaped by family, community, and traditional beliefs. The perception of breastmilk insufficiency was common and led to early supplementary feeding with inexpensive but unsuitable products. Participants often linked insufficient breastmilk production with poor maternal nutrition and stress, in a context shaped by conflict and food insecurity. BF promotion was generally well received but could be improved if tailored to address specific barriers to exclusive BF. Interviewed CGs positively valued BF support received as part of the comprehensive treatment for infant malnutrition. One of the main challenges identified was the length of stay at the facility. Some participants perceived that improvements in BF were at risk of being lost after discharge if CGs lacked an enabling environment for BF.
CONCLUSION
This study corroborates the strong influence of household and contextual factors on the practice, promotion, and support of BF. Despite identified challenges, the provision of BF support contributes to improvements in BF practice and was positively perceived by CGs in the studied setting. Greater attention should be directed toward providing support and follow-up for infants <6 m and their CGs in the community.