The objective of this study was to estimate the retention rate of patients in an ART program and identify the predictors of attrition.
METHODS
This was a historical cohort study of HIV patients who started ART between September 2007 and April 2020, and were followed up on for at least 6 months in nine large-volume sites. Kaplan Meier techniques were used to estimate cumulative retention and attrition probabilities. Cox proportional hazards models were used to identify predictors of attrition.
RESULTS
The cumulative probability of retention at 12 and 24 months was 76.2% and 70.2%, respectively. The attrition rate after a median follow-up time of 3.1 years was 35.2%, or an incidence of 11.4 per 100 person-years. Having initiated ART between 2012 and 2015; unmarried status; having initiated ART with CD4 count <100 cells/µL; and having initiated ART at an advanced clinical stage were factors significantly associated with attrition.
CONCLUSION
The retention rate in our study is much lower than the proposed national target (90%). Studies to understand the reasons for loss to follow-up are needed.
The composite coverage index (CCI) is the weighted average coverage of eight preventive and curative interventions received along the maternal and childcare continuum. This study aimed to analyse maternal and child health indicators using CCI.
METHODS
We performed a secondary analysis of demographic and health surveys (DHS) focused on women aged 15 to 49 and their children aged 1 to 4. This study took place in Guinea. The CCI (meeting the need for planning, childbirth assisted by qualified healthcare workers, antenatal care assisted by qualified healthcare workers, vaccination against diphtheria, pertussis, tetanus, measles and Bacillus Calmette-Guérin, taking oral rehydration salts during diarrhoea and seeking care for pneumonia) is optimal if the weighted proportion of interventions is >50%; otherwise, it is partial. We identified the factors associated with CCI using the descriptive association tests, the spatial autocorrelation statistic and multivariate logistic regression.
RESULTS
The analyses involved two DHS surveys, with 3034 included in 2012 and 4212 in 2018. The optimal coverage of the CCI has increased from 43% in 2012 to 61% in 2018. In multivariate analysis, in 2012: the poor had a lower probability of having an optimal CCI than the richest; OR = 0.11 [95% CI; 0.07, 0.18]. Those who had done four antenatal care visits (ANC) were 2.78 times more likely to have an optimal CCI than those with less OR = 2.78 [95% CI;2.24, 3.45]. In 2018: the poor had a lower probability of having an optimal CCI than the richest OR = 0.27 [95% CI; 0.19, 0.38]. Women who planned their pregnancies were 28% more likely to have an optimal CCI than those who had not planned OR = 1.28 [95% CI;1.05, 1.56]. Finally, women with more than 4 ANC were 2.43 times more likely to have an optimal CCI than those with the least OR = 2.43 [95% CI; 2.03, 2.90]. The spatial analysis reveals significant disparities with an aggregation of high partial CCI in Labé between 2012 and 2018.
CONCLUSION
This study showed an increase in CCI between 2012 and 2018. Policies should improve access to care and information for poor women. Besides, strengthening ANC visits and reducing regional inequalities increases optimal CCI.
La préfecture de Kouroussa est située au cœur de la Haute Guinée (République de Guinée) avec une population estimée à 268630 habitants en 2017. Médecins Sans Frontières (MSF) a commencé ses activités dans cette préfecture depuis Mai 2017 par le renforcement du système de santé local avec un accent particulier sur l’approche communautaire. Les priorités ont été la gestion du paludisme, de la malnutrition, des maladies diarrhéiques et respiratoires dans les structures de santé (centres de santé de sous-préfectures et hôpital préfectoral) et au niveau communautaire.
Compte tenu des paramètres suivants:
- Incidence du paludisme dans la préfecture parmi les plus élevées du pays avec une incidence annuelle de parasite (API) pour 2017 de 126 pour 1000 habitants,
- Préfecture non incluse en 2017 dans la mise en place de la Chimioprévention du Paludisme Saisonnier (CPS), de la part du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP),
- Forte prévalence de la malnutrition aiguë (10.5%) et le nombre de décès signalés par les structures de santé très faible (taux de létalité: 0.2% en 2016), Il s’est avéré important de comprendre et mesurer la gravité du problème afin que MSF puisse mieux orienter ses activités dans la préfecture.
Objectifs
Les objectifs de l’étude ont été d’estimer le taux brut de mortalité (TMB) ainsi que le taux de mortalité des moins de 5 ans (TMM5). Aussi d’identifier les principales causes de décès dans la préfecture, d'évaluer l'accès aux soins ainsi que la couverture vaccinale de certains vaccins clés (pour les enfants de moins de 5 ans).
Méthode
Enquête de mortalité rétrospective menée dans les 12 sous-préfectures de la préfecture de Kouroussa.
Résultats
Le TMB été de 0.51 décès/10 000/ jour (IC 95%: 0.36-0.66) pour la période de 24 Juin 2017 (fête de Ramadan-2017) au 15 Juin 2018 (fête de Ramadan-2018) et le TMM5 de 1.32 décès/10 000/ jour (IC 95%: 0.86-1.78). La principale cause de décès était le paludisme (notion de fièvre), responsable de 34% de tous les décès et de 43.8% de tous les décès chez les moins de 5 ans. L’accès aux soins pour le paludisme a été de 38.2% et 28.5% pour la diarrhée. La couverture vaccinale contre la rougeole : (59.1% [95% IC: 55.1-63.1]), la poliomyélite: (62.1% [95% IC: 57.3-66.8]), la méningite : 21.5% [95% IC : 16.2-26.8]), la fièvre jaune : (28.9% [95% IC : 24.0-33.9]), le Pentavalent : (19.8% [95% IC: 15.5-24.2), le BCG: (45.4% [95% IC: 40.2-50.6]) et les vaccins contre le Rotavirus : (2.8% [95% IC: 1.0-4.6]) étaient tous faibles et loin d'atteindre la limite de base de 95% requise pour obtenir une immunité de groupe.
Conclusion
- Diminution des taux de mortalité par rapport à une enquête similaire faite en 2016 mais toujours au-dessus des standards OMS de santé
- L'accès aux soins reste un problème majeur dans la préfecture.
- La couverture vaccinale (rougeole, BCG, fièvre jaune, Rotavirus, méningite, et Pentavalent, pneumocoque, fièvre jaune) est assez faible et loin des 95% ciblés.
Introduction et Justification
La préfecture de Kouroussa est située au cœur de la Haute Guinée (République de Guinée) avec une population estimée à 308 000 habitants en 2018 selon le RGPH 2014. Médecins Sans Frontières (MSF) a commencé ses activités dans cette préfecture depuis juillet 2017 par le renforcement du système de santé local avec un accent particulier sur l’approche communautaire. Les priorités ont été la gestion du paludisme, de la malnutrition, des maladies diarrhéiques et respiratoires et l’appui à la vaccination dans les structures de santé (poste de santé, centres de santé des sous-préfectures et hôpital préfectoral) et au niveau communautaire. En raison d’une forte incidence du paludisme dans la préfecture (IPA de 126 pour 1000 habitants en 2017)1, il était question d’évaluer la couverture en MILDA dans la population dans le but d’apporter les recommandations concrètes visant à réduire cette forte incidence.
Objectifs
Les objectifs de l’étude ont été de déterminer le taux de couverture des MILDA, d’évaluer l’utilisation effective des MILDA, d’évaluer l’état et l’entretien des MILDA par les ménages et d’évaluer le niveau de connaissance sur l’utilisation des MILDA.
Méthode
Etude transversale descriptive basée sur la communauté, dans laquelle des ménages sélectionnés au hasard étaient inscrits.
Résultats
Sur 449 ménages interrogés, 91% (95%IC [87,4-94,8]) possédaient au moins une moustiquaire, mais seulement 61,6% (95%IC [59,7-63,5]) des moustiquaires avaient été utilisées la nuit précédant le jour de l'enquête. Seulement 29% (95%IC [23-35]) des ménages avaient au moins 1 moustiquaire pour deux personnes. 85% (IC95% [82-87]) des moustiquaires trouvées dans la population ont été obtenues en 2016 et 95% (IC95% [94-96]) des moustiquaires dans la population ont été obtenues par donation. 12,0% des personnes ayant accès à une moustiquaire ne l'utilisent pas. Seulement 43,1% (95%IC [40,6-45,6]) ont dormi sous une moustiquaire sans trou la nuit précédant l’enquête. 69% (95%IC [62-75]) des ménages ont la mauvaise pratique de laver leur moustiquaire chaque mois et 15% (IC95% [10-20]) de la population ont des difficultés à utiliser les moustiquaires. 96,4% (IC95% [94,0-98,9]) des personnes interrogées étaient d'avis que les moustiquaires sont efficaces.